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Sujet vaste et primordial, les violences faites aux femmes n’épargnent malheureusement personne. Elles frappent tous les milieux sociaux, toutes les générations et tous les territoires. Elles sont de natures diverses et ont plusieurs formes. Elles peuvent être vécues plus ou moins intensément, mais elles impactent irrémédiablement la vie des femmes.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes :

Une femme sur trois est victime de violence au cours de sa vie

Une fille mineure est mariée de force toute les 2 secondes, soit 40 000 par jour

93 000 femmes déclarent avoir été victimes de viols et/ou tentatives de viol chaque année

Plus d’un pays sur deux ne condamne pas le viol conjugal, alors 70% des faits de violences volontaires et qu’un viol sur trois sont commis par le partenaire ou l’ex-partenaire.

Plus de 125 millions de filles et de femmes vivent avec des séquelles de mutilations génitales

Et il y a encore tant d’autres chiffres…

Les dire ne suffit pas ! Il s’agit de les combattre dans nos paroles et nos actions au quotidien. Oui, ces violences physiques, morales ou affectives sont toutes condamnables. Souvent ces femmes sont isolées et ignorent leurs droits et les dispositifs d’accompagnement. Un des rôles des élus, je dirais même, une des vocations est de rendre accessible les informations à ces femmes victimes et leur permettre de rompre l’isolement en engageant des démarches.

C’est pourquoi, lors de l’Assemblée Plénière départementale du 22 novembre 2018, nous avons voté en faveur du protocole départemental de prévention et de lutte contre les violences faites aux femmes 2019-2021, permettant notamment d’amplifier la mobilisation des acteurs locaux et de coordonner la prise en charge des victimes depuis leur premier jour d’accueil jusqu’à leur accompagnement vers une situation d’autonomie en termes de ressources et de logements.

En effet, face à la grande vulnérabilité résultant de ces violences faites aux femmes, l’enjeu des politiques publiques, et plus particulièrement de celles menées par le Département de la Seine-Maritime, est de combattre les nombreux freins qui affectent la prise en charge et l’identification de ces victimes.

 

Soyons fortes, brisons le silence.

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